Selon les statistiques, 33 % des adultes canadiens ne dorment pas assez. Fortes sont les raisons de croire que ce soit la même chose à la grandeur de la planète. Quelles sont les raisons qui justifient cette proportion? Comment pourrions-nous améliorer notre sort et ainsi améliorer notre santé globale en tant que société? Cet article mettra en lumière les différentes causes associées au trouble du sommeil et vous proposera des pistes de solution simples et efficaces pour y remédier.
Le trouble du sommeil peut se traduire de différentes façons. En effet, il ne se limite pas au simple fait d’avoir de la difficulté à s’endormir. Puisqu’il peut être causé par différentes conditions, le trouble du sommeil peut devenir complexe à contrôler.
Statistiquement parlant, voici ce que les Canadiens rapportent quant à la qualité de leur sommeil :
Des statistiques sont également disponibles quant à la quantité de sommeil insuffisante qui devrait varier entre 7 et 9 heures par nuit pour un adulte :
Sachant que le sommeil est essentiel pour l’atteinte et/ou la poursuite d’une santé optimale, mettre en lumière ce qui cause un trouble du sommeil et déterminer la marche à suivre pour remédier à la situation est primordial.
Avant de parler des différents troubles associés au sommeil, apprenons-en davantage sur le sommeil lui-même.
Le sommeil est directement lié au cycle circadien. Ce dernier se qualifie comme notre horloge biologique. Ce cycle dure 24 heures et il contrôle entre autres la production de mélatonine, l’hormone qui informe le corps humain sur la présence ou non de lumière et sur l’alternance entre le jour et la nuit. Concrètement, le cycle circadien influence le sommeil et ses phases.
Une nuit de sommeil est généralement composée d’une succession de périodes de sommeil lent (3 phases) et de sommeil paradoxal (1 phase). Ces 4 phases forment un cycle et une nuit comporte généralement entre 4 à 6 cycles.
Les 3 phases du sommeil lent sont celles-ci :
1. N1 – sommeil léger
Pendant cette phase, le dormeur se détend et il devient insensible aux stimulations corporelles et oculaires. Son rythme cardiaque ralentit et sa respiration devient plus calme et régulière. Il n’est pas totalement insensible aux stimulations extérieures et peut être réveillé par un bruit ou des changements de température. Il s’agit d’une phase de transition.
2. N2 – sommeil lent
Même si le sommeil est léger, cette phase est celle où le dormeur est bien endormi.
3. N3 – sommeil lent profond
Pendant cette phase, le corps ne bouge plus, l’activité cérébrale est ralentie et il est difficile de se réveiller.
Ces phases sont détectables, entre autres, en fonction de l’activité et de la fréquence des ondes cérébrales.
Le sommeil paradoxal est quant à lui caractérisé par une activité cérébrale qui ressemble à celle de l’état d’éveil. Pendant cette phase, le dormeur présente des mouvements oculaires rapides (rapid eye movement – REM) et c’est pendant cette dernière que les rêves sont les plus intenses.
Quoiqu’elles puissent varier en termes de durée, ces phases se succèdent toujours, et ce, chez chaque individu.
Comme mentionné d’entrée de jeu, le trouble du sommeil peut prendre différentes directions. C’est ce qui peut parfois le rendre complexe. Le résultat reste le même :
En gros, le trouble du sommeil est un état qui affecte l’endormissement (passage de l’état de veille au sommeil), le sommeil ou la vigilance (capacité de réaction de l’organisme). Voici quelles sont les causes les plus communes de troubles liés au sommeil.
Lorsque le cycle circadien est déréglé, les différentes phases du sommeil sont impactées. Ce dernier peut être affecté par ces situations :
Les troubles du sommeil liés au cycle circadien auront comme impact de devancer ou retarder le moment où la fatigue et le désir de se coucher se présentent.
L’apnée du sommeil se définit comme le ralentissement ou l’arrêt suivi de la reprise de la respiration pendant le sommeil. Le plus souvent, elle est causée par une obstruction des voies respiratoires quand les tissus mous du fond de la gorge se relâchent, parce que les voies respiratoires sont étroites, que la langue est épaisse ou qu’il y a un surplus de tissus adipeux dans la gorge.
L’insomnie se traduit par une difficulté d’endormissement ou à la capacité de maintenir le sommeil pendant la nuit. Très fréquente, elle peut être causée par plusieurs facteurs et est souvent la conséquence de quelque chose d’autre :
Il est fréquent de voir des gens rapporter des douleurs les empêchant de dormir. Le résultat reste le même : on peut avoir de la difficulté à s’endormir, on peut se réveiller fréquemment et on souffre de fatigue le jour. Ce n’est pas à négliger et il pourrait alors être très intéressant de consulter votre chiropraticien afin qu’il puisse évaluer votre santé neurovertébrale.
Une fois les conditions ciblées, il peut être intéressant de trouver des solutions afin d’améliorer le sommeil. Les saines habitudes de vie liées au sommeil comme celles-ci sont primordiales :
La méthode du contrôle du stimulus peut aussi être utilisée afin de maximiser le lien entre le lit et le sommeil. Elle se compose comme ceci :
Avec tous ces conseils, gageons que vous n’aurez plus la tête dans les nuages après vos nuits de sommeil!
Sources, telles que consultées le 22 août 2023
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